SAMAYA x MAUD RONDOT
TREK ITINÉRANT EN AUTONOMIE AU COEUR DE L’ISLANDE
Au mois de mai 2023, à la période des fontes des neiges, Maud Rondot et son amie Pauline se sont envolées pour l’Islande, afin de réaliser un trek itinérant de 75 km, en totale autonomie. A leur retour en France, Maud nous partage la variété des paysages et des terrains parcourus, la beauté de la nature environnante, immense et les épreuves traversées pour aller au bout de ce trek.
Qu’est-ce qui vous a animées pour vous lancer dans cette aventure ?
Maud Rondot : Pauline et moi sommes amoureuses de l'Islande. C’était la 3e fois qu'on y allait et on voulait absolument parcourir une partie du pays à pied, afin d’avoir une appréhension à échelle plus humaine, pouvoir vraiment apprécier les paysages, qui sont incomparables. Il n'y a aucune île où tu trouves des glaciers et des volcans en même temps. C’est assez dingue. On a décidé d’aller faire le trek de Laugavegur, un des plus beaux au monde, avec des montagnes très particulières en termes de géologie, ce qui donne des paysages très variés avec des teintes incroyables, multicolores. On a opté pour le chemin inverse de ce qui se fait couramment et qui est un peu plus dur en dénivelé. On est parties de la mer, de Skógar pour rejoindre les montagnes de Landmannalaugar. On a fait le trek de 75 km en 5 jours.
Peux-tu nous raconter comment s’est déroulé votre trek et les étapes que vous avez réalisées ?
MR : Au début, c'était très particulier parce qu’on ne croisait personne. C’était limite flippant. Pour la première étape, on est monté à Fimmvörðuháls, un refuge perché où tout était gelé, où on ne voyait rien car il y avait beaucoup de brouillard. On devait progresser entre les névés et les lacs gelés, entourées de froid et de vent, donc une zone assez dangereuse. La deuxième étape était à Thorsmork, une étape incroyable entre deux glaciers. C’était assez dingue parce qu’on a démarré dans un paysage vert, avec des cascades et de la roche noire, avant d’arriver sur un paysage de neige, parfois recouvert de sable noir. On a aussi eu la surprise de traverser de larges plaines, remplies de lupins qui donnent un reflet bleuté aux montagnes.
La diversité des paysages est marquante tout au long de votre trek. Est-ce que l’intensité et la difficulté des étapes l’étaient également ?
MR : Oui effectivement. Pour notre troisième étape, on savait qu’on allait s’engager « dans le dur », dans l’étape la plus sauvage entre Skógar et Thorsmork. On était un peu dans l’incertitude face à cette étape, parce qu’on avait lu que parfois ça ne passe pas. On a traversé des rivières assez flippantes, avec de forts courants, en étant chargées avec 20kg sur le dos pour pouvoir transporter notre matériel photo et notre nourriture. Mais finalement ça s’est très bien passé. La suite du trek nous a menées dans des zones avec des contrastes noirs, des mousses vertes, assez hostiles, beaucoup de roches. Aucun problème avec notre petite Samaya INSPIRE2, super rapide à monter, qui a aussi bien tenu sur ce terrain rocheux que dans l’herbe de Thorsmork. A l’avant-dernière étape, on a même pu voir des ponts de neige magnifiques. On a terminé le trek en faisant les deux dernières étapes d’une traite.
