Les chroniques de l'instant [2/3]
Chez Samaya, nous croyons beaucoup à la force du récit. Il inspire nos choix de sorties, d’ascensions, de bivouacs, de voyages et finit indirectement par changer nos vies. En cette fin d’année atypique, alors que le froid s’invite et que la neige scintille, un tout autre rapport à la montagne se profile. Nous avons à cœur de partager avec vous cette vision nouvelle de la montagne au travers d’une série de chroniques. Laissez-vous guider pour vous réapproprier l’instant présent en regardant vers le haut, vers cet endroit qui nous plaît tant, vers ce lieu unique où le sol s’arrête pour rencontrer le ciel étoilé.
CHAPITRE 2 : SE LANCER & S’ÉLEVER
La phase de préparation, qui fait le lien entre le rêve et l’ascension, matérialise de manière heureuse le début de l’aventure.
Un bivouac hivernal – dont l’ascension d’un sommet adjacent n’est finalement qu’un alibi pour passer une nuit plus près des étoiles – requiert un peu de préparation. Si du rêve au projet il n’y a qu’un pas, c’est bel et bien par l’organisation que passe sa concrétisation. C’est l’occasion de rassembler un équipement dont la charge émotionnelle est étroitement liée aux actions et aux sensations auxquelles il donne accès.
Comme on fait son lit, on se couche. De la même manière, comme on prépare son sac, on s’évite un certain nombre de déconvenues lorsque la nuit tombe. Une checklist permet de ne rien oublier dans les éléments à intégrer à chacun des étages de son sac à dos. Parmi ces derniers, votre Samaya2.5 porte en elle tout à la fois des caractéristiques techniques et une aura qui ne sauraient être concurrencées par aucune autre tente.
C’est certainement « la machine à arrêter le temps » la plus puissante de tout votre équipement pour s’ancrer dans l’instant présent.
Au-delà de la préparation du corps et du matériel, le principal frein pouvant subsister est souvent psychologique. Néanmoins, force est de constater que les bénéfices attendus d’une immersion en pleine nature sont tellement puissants qu’ils finissent par faire sauter les derniers verrous. La réflexion et le sens que l’on met dans l’action à venir permettent de lever les éventuelles appréhensions et d’alléger les contraintes logistiques.
Bien avant l’expérience de la nuit, partir en montagne, en hiver et en totale autonomie, c’est rechercher et goûter à un autre rapport au temps. Un temps indexé sur celui du corps et de l’ascèse ; et non plus sur celui de la machine ou d’un clic à l’effet instantané. Ce rapport au temps, loin d’être pesant, se révèle un sas qui permet de prendre de la hauteur. Au fur et à mesure de la progression, la transpiration s’évacue en même temps que le poids de la civilisation.
Pour s’élever, il faut marcher et, ce faisant, s’isoler.La marche d’approche introduit en douceur au monde de l’altitude. Lorsque la pente se redresse et que l’attention s’aiguise, d’autres leviers sont activés. L’ascension projette alors sans détour dans l’instant. Cette concentration accrue associée à la beauté de l’environnement est un mélange addictif. Lorsque sensations et contemplation se rejoignent, une mémoire du corps et du cœur se structure. Cette mécanique génère un manque lorsque plus tard la vie « d’en bas » ou l’emploi du temps nous éloignent trop longtemps de ce mélange. Une fois le sommet atteint, fierté et estime de soi remplissent les cartes mémoires des caméras et des appareils photos. Le sommet est un point d’orgue que l’on souhaiterait faire résonner le plus longtemps possible.
A la descente, après quelques virages appuyés, en suspension sur un tapis de flocons, l’arrivée au bivouac est un deuxième sommet. C’est un moment qui porte en lui la promesse d’une nouveauté. Celle de se retrouver l’espace d’un instant dans la peau de pionniers pour qui la tente n’était pas un choix mais une nécessité. Les gestes ancestraux – sonder, terrasser, creuser une fosse à froid – préparent peu à peu ce lieu inconnu pour le transformer en un lieu familier. La Samaya2.5 et ses trésors d’innovation peuvent alors prendre le relais et faire le lien entre la tradition immuable du bivouac et la modernité de cet outil pour le moins central dans votre équipement. Une fois la tente installée là-haut, alors que les dernières lumières ne sont plus en vue et que les derniers sons sont désormais lointains, le moment est venu de lever la tête. Goûter au silence, s’autoriser à ne plus rien faire, si ce n’est à contempler et profiter de l’instant.